Réparer plutôt qu’acheter neuf !

Aujourd’hui, on n’imagine plus vivre sans les nouvelles technologies, elles font entièrement partie de notre quotidien : téléphone portable, ordinateur, machine à laver, télévision, micro-ondes, tablette … et j’en passe !

Or, ces petites merveilles de la technologie ne sont pas immortelles… et, arrivées en fin de vie, on entend  souvent les professionnels nous dire: « Vous savez, ça coûte plus cher de faire réparer l’appareil que d’en acheter un nouveau… Vous pourriez envisager d’acheter ce modèle … ». Mais bonne nouvelle : ce n’est pas toujours le cas !

Cette histoire, ça aurait pu être la vôtre :

« Il y a peu, la batterie de mon téléphone portable arrivait en fin de vie (après 3 années de bons et loyaux services, on pouvait s’y attendre). Je pensais que le temps d’en acheter un nouveau et de me séparer de l’ancien était malheureusement  arrivé… Puis, quelqu’un m’a suggéré de me rendre dans un magasin de réparation de matériel informatique. Le réparateur a remplacé ma batterie par une nouvelle pour la modique somme de 20€ ! Me voilà donc avec un téléphone portable presque neuf à un prix plus que raisonnable ! »

Vous avez peut-être déjà entendu parler « d’obsolescence programmée »? Que se cache-t-il derrière ces mots ? Ce terme signifie le fait qu’un fabricant planifie la fin de vie d’un objet afin d’en assurer la continuité de sa consommation. Par exemple, si toutes les machines à laver avaient une durée de vie sans fin, à un certain moment plus personne n’en achèterait, et les fabricants de machines à laver ne serviraient plus à rien.

La planification de la fin de vie de biens à la consommation peut se manifester de plusieurs manières :

 mises à jour trop performantes pour l’appareil (qui ne supporte pas celles-ci et commence à moins bien fonctionner);

 pièces défectueuses après un certain temps d’utilisation;

 puces électroniques qui indiquent à l’objet de cesser de fonctionner (par exemple les cartouches d’encre alors qu’il y encore de l’encre à utiliser)…

La mode n’est pas une technique d’obsolescence programmée en tant que telle, mais elle s’y apparente. Anciennement, chacun possédait 1 ou 2 tenues qu’il gardait longtemps, avec des ourlets à ajuster en même temps que la croissance des enfants par exemple. Lorsque le « prêt-à-porter » fit son apparition, cela permit d’avoir plus de tenues à moindre coût. Mais pour les grandes marques, il est important de continuer à vendre toujours plus de vêtements ! C’est ainsi que la mode est entrée en jeu. Elle nous dicte ce qu’il est bon d’acheter pour paraitre bien dans un groupe, pour être « dans le coup ». Ainsi, même si nos vêtements sont toujours en bon état, s’ils sont toujours mettables, une fois qu’ils sont « démodés », on ressent toujours l’envie d’acheter de nouveaux vêtements « plus à la mode ».

Ceci contribue à la société de consommation dans laquelle nous vivons actuellement, et qui nous dicte notre manière de consommer : « acheter, jeter, acheter à nouveau… ».

Heureusement, il existe des alternatives et d’autres manières de consommer en dépensant moins d’argent: l’achat en «seconde main ». En plus de réaliser une sacrée économie de ressources, le réemploi offre des bénéfices directs pour l’environnement. En effet, tant qu’on réutilise un objet ou un appareil, on lui évite de devenir un déchet.

Repair Café :

Le Repair Café, c’est quoi ?

C’est un lieu de rencontres sociales, d’échanges et de réparations. Des bénévoles sont présents avec leurs connaissances ainsi que du matériel afin de  réparer toutes sortes d’objets abîmés (meubles,  électroniques, vêtements…). Mettre la main à la pâte sera apprécié, mais vous pouvez tout aussi bien simplement y prendre un café.

Les Repairs Café  en Province de Luxembourg: Arlon, Barvaux, Bastogne, Bertrix, Bouillon, Fauvillers, Martelange, Florenville, Gouvy, Habay-la-Neuve, Hotton, Houffalize, Libramont, Libin, Marche-en-Famenne, Neufchâteau, Redu, Saint Hubert, Saint-Léger, Tellin, Vaux-sur-Sûre, Vielsalm et Virton. Toutes les infos sur : https://repaircafe.org/fr/visiter/